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Les grandes batailles #3 – Wagram

Wagram : une victoire parmi les plus sanglantes

Le 22 mai 1809, la France perd de nombreux soldats, dont l’ami de Napoléon, le maréchal Lannes, à la bataille d’Essling.

Quelques semaines plus tard, début juillet, la Grande armée se retrouve sur l’île de Lobau. L’archiduc Charles, qui dirige l’armée autrichienne, a connaissance de la position de Napoléon, mais il ne sait pas où l’empereur va attaquer. Charles pense que Napoléon va attaquer vers le nord de l’île, alors il organise un dispositif de défense, mais laisse son flanc à découvert.

De son côté, l’armée française feint une attaque vers le nord, mais discrètement, construit des ponts pour traverser le Danube par l’est.

Une fois le fleuve traversé et l’armée autrichienne surprise par un ennemi arrivant sur son flanc, l’archiduc Charles décide de reculer pour s’installer sur le plateau de Wagram.

L’armée autrichienne, confortablement installée sur le plateau, profite d’une rivière ainsi que de villages lui servant de bastions avancés, rendant l’avancée française difficile.

L’armée française était ordonnée de la sorte : 

  • à droite, Davout, positionné pour se protéger de l’arrivée de l’archiduc Jean ;
  • au centre, Oudinot ;
  • à gauche, Masséna

Le front, de 12 kilomètres de long, ne permet pas un acheminement efficace des ordres. Ainsi, lorsque Napoléon ordonna une attaque sur le centre, en fin de journée, celle-ci fut facilement repoussée par les Autrichiens. En cette fin de journée, un autre contre-coup atteint les français : le corps italien de MacDonald tira sur les troupes de Bernadotte après avoir confondu les uniformes blancs avec celui des Autrichiens.

Le lendemain, 6 juillet 1809, Charles surpris Napoléon en l’attaquant sur les deux flancs simultanément, en tentant une manœuvre d’encerclement. Les renforts Autrichiens n’étant pas encore arrivés, Davout sut facilement se défendre sur le flanc droit.

Du côté gauche, Masséna est blessé et ne peut plus commander ses troupes depuis son cheval. Napoléon, déduisant que si les ennemis encerclent, alors ils s’étirent, rendant une percée possible, car la défense autrichienne devient moins dense. Ainsi, Napoléon redéploie son armée pour empêcher l’encerclement, tout ordonnant des tirs d’artillerie et une percée française sur le centre. Cette attaque décisive permit de mettre les Autrichiens en déroute.

L’empereur pourrait se réjouir, mais doit constater d’importantes pertes : près de 34 000 hommes périrent (auxquels il faut ajouter les 20 000 hommes perdus à Essling, le bilan humain de la campagne d’Allemagne et d’Autriche est lourd)

Quelques jours plus tard, le 12 juillet 1809, les Autrichiens signent l’armistice avec la France après une nouvelle défaite à Znaïm.

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