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Les grandes batailles #2 – Eylau

Eylau : une défaite victorieuse

Le Premier Empire connaît son apogée en 1806, après les victoires majeures de Iéna et d’Auerstaedt. 

La confiance française est forte après les épisodes de Stettin (où Lasalle construit des canons en bois pour faire peur à l’ennemi, les forçant à se rendre en étant cinq fois supérieurs en nombre) et de Magdebourg (où Ney, lui aussi inférieur en nombre, amène 20 000 hommes à se rendre).

En ce début d’année 1807, la Prusse se replie vers le nord-est de l’Europe. Napoléon, ne voulant laisser aucun répit à ses ennemis, de peur qu’il se renforce, part à sa poursuite.

Pendant la poursuite des prussiens, la France est aidée par le peuple polonais, qui nourrit et loge les soldats, et répare les routes boueuses. Cette aide permet à la Grande Armée de rattraper les Prussiens à Eylau. Arrivée tard dans la soirée, Napoléon possède une armée deux fois inférieure en nombre, il décide d’attendre l’arrivée de Bernadotte, de Ney et de Davout.

Schéma tiré du livre “Infographie de l’Empire Napoléonien”, aux éditions Passés Composés

À 7 heures du matin, c’est la surprise chez les Français : les Russes ont pris l’initiative du combat par des tirs d’artillerie.

À 9 heures, Davout arrive et prend position au sud.

Le 7e corps d’armée, dirigée par le Maréchal Augereau avance à l’aveugle au milieu d’une tempête de neige. Lorsque la neige se calma, les Français se rendent compte qu’ils ont trop avancé et se retrouvent à quelques mètres des lignes russes. C’est un massacre, le 7e corps d’armée se fait décimer.


Résultat de ce malheur : un énorme trou apparaît dans les défenses françaises, laissant une occasion à l’armée russe pour s’y engouffrer. 

Afin d’empêcher cette avancée russe, qui annoncerait une défaite française imminente, Napoléon fait donner la Garde. Pour la première fois dans l’histoire de l’Empire, la Garde impériale est envoyée au front.

“La vieille garde ne se bat qu’à la baïonnette”

Afin de repousser l’ennemi, Napoléon ordonne à Murat de rassembler ses troupes.

“Nous laisseras-tu dévorer par ces gens là ?” Napoléon à Murat

Murat, n’hésitant pas une seule seconde, appela l’ensemble de ses hommes pour la plus grande charge de cavalerie de l’Histoire. 12 000 hommes comblèrent la brèche et repoussèrent l’ennemi russe.

La nuit tombée, les combats s’arrêtent, les Russes se replient vers Königsberg.

Napoléon, resté maître du terrain, revendique la victoire. Mais le constat est clair : les deux armées ont perdu un grand nombre de leurs hommes. 20 000 morts de chaque côté. Un tiers de l’armée française, un quart de l’armée russe.

« Quel massacre ! Et tout cela pour rien ! » Ney

« Cette boucherie passerait l’envie à tous les princes de la Terre de faire la guerre. » Napoléon

Sources :

  • https://www.historia.fr/histoire-de-france/revolution-empire/eylau-une-victoire-a-la-pyrrhus-2057675
  • https://armeehistoire.fr/la-bataille-eylau-premiere-grande-boucherie/
  • La chaine YouTube Batailles de France
  • “Infographie de l’Empire Napoléonien” de Vincent Haegele, Frédéric Bey et Nicolas Guillerat aux éditions Passés Composés

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